Cette image montre les schémas d’activations cérébrales d’enfants unilingues francophones (gauche), d’enfants unilingues francophones qui ont entendu parler chinois lorsqu’ils étaient enfants (milieu), et des enfants bilingues français-chinois. (Image courtoise de Jen-Kai Chen)

Cette image montre les schémas d’activations cérébrales d’enfants unilingues francophones (gauche), d’enfants unilingues francophones qui ont entendu parler chinois lorsqu’ils étaient enfants (milieu), et des enfants bilingues français-chinois. (Image courtoise de Jen-Kai Chen)

Une nouvelle étude montre que notre cerveau réagit quand nous entendons une langue que nous avons déjà connue, mais que nous ne comprenons plus.

À l’aide d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, des chercheurs ont étudié les cerveaux de trois groupes d’enfants : des enfants unilingues francophones, des enfants bilingues français-chinois, et des enfants qui ont entendu parler chinois avant l’âge de trois ans, mais qui ne parlent que le français aujourd’hui. Quand les enfants entendaient des sons associés à la langue chinoise, une partie du gyrus temporal supérieur gauche s’activait chez les enfants des deux derniers groupes, mais pas chez les enfants unilingues francophones.

Cela montre que nous conservons des souvenirs des sons que nous entendons tôt dans notre développement.

Pour lire l’article original publié dans PNAS le 17 novembre 2014cliquez ici.

Auteur à contacter pour plus d’information

Lara Pierce, Université McGill, Quebec

Denise Klein, Université McGill, Quebec