Ces souris ont reçu des injections de points quantiques, c.-à-d. de nanocristaux composés entre autres de sulfure de cadmium et de zinc, qui brillent sous une lumière UV. Une nouvelle étude montre que la concentration des nanoparticules dans la peau est un bon indicateur de l’accumulation de nanoparticules dans d’autres organes du corps comme le foie ou la rate. (Crédit : Edward A. Sykes & Qin Dai)

Ces souris ont reçu des injections de points quantiques, c.-à-d. de nanocristaux composés entre autres de sulfure de cadmium et de zinc, qui brillent sous une lumière UV. Une nouvelle étude montre que la concentration des nanoparticules dans la peau est un bon indicateur de l’accumulation de nanoparticules dans d’autres organes du corps comme le foie ou la rate. (Crédit : Edward A. Sykes & Qin Dai)

Des chercheurs ont trouvé un moyen rapide et non invasif de mesurer l’exposition aux nanoparticules : ils regardent la peau. Des recherches ont déjà montré que des nanoparticules d’or et des points quantiques faits de divers métaux s’accumulent principalement dans le foie et le rate, mais une nouvelle étude montre qu’ils se retrouvent aussi dans la peau. À des doses assez élevées, la peau peut même changer de couleur. Les auteurs ont montré aussi que les concentrations mesurées dans la peau sont un indicateur direct de l’accumulation dans d’autres organes plus difficiles d’accès. Ils ont donc élaboré une manière non invasive de mesurer l’exposition d’un animal à des nanoparticules.

Pour lire l’article original publié dans Nature Communications le 13 Mai 2014cliquez ici.

Auteur à contacter pour plus d’informations

Warren Chan, Université de Toronto, Ontario