Une nouvelle étude montre que les enfants nés dans les mois qui ont suivi la crise du verglas en 1998 ont une signature ADN distinctive.
Cinq mois après la crise du verglas, des chercheurs montréalais ont recruté des femmes qui étaient enceintes pendant la tempête et ont évalué leur niveau de détresse dans le cadre du Projet Verglas. Quinze ans plus tard, les chercheurs viennent de découvrir dans l’ADN de lymphocytes T chez 36 enfants une signature commune dans la disposition des groupes méthyles.
Ce type de modifications de l’ADN, appelé méthylation, joue un rôle dans l’expression des gènes. Les impacts sur la santé des enfants ne sont toutefois pas encore connus.
C’est la première fois qu’une étude est capable de montrer que le stress vécu par des mères enceintes cause des changements à long terme dans le génome de leurs enfants.
Pour lire l’article original publié dans Nature le 24 septembre 2014, cliquez ici.
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Moshe Szyf, Université McGill, Quebec