Deux chercheurs affiliés l’Institut canadien de recherches avancées ont publié récemment des articles qui remettent en question notre perception traditionnelle des parasites intestinaux.
Le premier article, paru le 14 juillet dans Trends in Parasitology, est une revue de littérature systématique de toutes les expériences où des volontaires ont ingéré de parasites. Les auteurs concluent que certains parasites peuvent avoir des effets bénéfiques chez les patients atteints de la maladie de Crohn par exemple. L’auteur principal de l’étude a personnellement ingéré des vers solitaires et il rapporte qu’il va bien.
Le second article, publié le 19 juin dans Frontiers in Microbiology, s’intéresse aux microbes non bactériens qui vivent dans nos intestins. L’article présente que les personnes vivant dans des sociétés dites modernes avec un mode vie à l’Occidental ont moins de diversité microbienne que les gens vivant de manière agraire traditionnelle.
Les deux chercheurs, Lukeš et Parfrey, collaborent en ce moment pour étudier l’utilisation de parasites afin de traiter les patients atteints de maladies inflammatoires de l’intestin.
Auteur à contacter pour plus d’informations
Julius Lukeš, Université de Bohême du Sud, Académie tchèque des sciences, République tchèque
Laura Wegener ParfreyInstitut canadien de recherches avancées, Université de la Colombie-Britannique, Colombie-Britannique