L’instrument Alpha, construit en partie au Canada, est en activité au CERN à Genève. Il permet aux chercheurs de créer de l’antihydrogène, de le capturer dans un piège magnétique et de mesurer ses propriétés. (Crédit: Maximilien Brice, CERN)

L’instrument Alpha, construit en partie au Canada, est en activité au CERN à Genève. Il permet aux chercheurs de créer de l’antihydrogène, de le capturer dans un piège magnétique et de mesurer ses propriétés. (Crédit: Maximilien Brice, CERN)

Des chercheurs ont mesuré avec la meilleure précision à ce jour la charge électrique de l’antihydrogène, l’atome d’antimatière de l’hydrogène.

L’équipe internationale qui comprend plusieurs Canadiens ont tenté de voir comment un atome d’antihydrogène réagit quand il est soumis à des champs électriques. Comme prévu, l’antihydrogène a une charge neutre qui correspond à (-1.3 ± 1.1 ± 0.4) × 10-8 de la charge électrique élémentaire. Cette mesure est un million de fois plus précises que les mesures précédentes.

Cette expérience et les autres qui suivront tentent de déterminer pourquoi l’antimatière est si rare dans l’univers, alors qu’elle était aussi commune que la matière après le Big Bang.

Pour lire l’article original publié dans PLOS ONE le 3 juin 2014cliquez ici.

Auteur à contacter pour plus d’informations

Makoto Fujiwara, TRIUMF – Laboratoire national du Canada en matière de recherche nucléaire et de physique des particules, British Columbia

Scott Menary, Université York, Ontario