Des chercheurs ont trouvé que les ouistitis pourront servir de modèle animal afin d’étudier le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV). Ils ont observé que les ouistitis ont la même variété de protéine cellulaire de surface (DPP4) que les cellules humaines. Le MERS-CoV utilise cette protéine comme point d’ancrage avant d’envahir une cellule.
Les ouistitis deviennent aussi malades que les humaines lorsqu’infectés par ce coronavirus, contrairement aux autres modèles animaux habituels comme les souris, les furets et les hamsters. Le MERS-CoV a été observé pour la première fois en 2012 et provoque de la fièvre, de la toux, et peut mener à la mort.
Aucun traitement n’existe pour l’instant, mais les ouistitis pourront aider les chercheurs à développer des moyens pour tenter de le contrer.
Pour lire l’article original publié dans PLOS Pathogens le 21 août 2014, cliquez ici.
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