Une abeille ouvrière (Bombus terrestris) butine une fleur de dahlia. Une nouvelle étue montre que les néonicotinoïdes peuvent avoir un impact sur l’efficacité des abeilles et sur leurs choix de fleurs à butiner. (Crédit: Richard Gill)

Une abeille ouvrière (Bombus terrestris) butine une fleur de dahlia. Une nouvelle étue montre que les néonicotinoïdes peuvent avoir un impact sur l’efficacité des abeilles et sur leurs choix de fleurs à butiner. (Crédit: Richard Gill)

Une nouvelle étude confirme que la productivité des abeilles ouvrières chute lorsqu’elles sont exposées à des pesticides comme les néonicotinoïdes.

Des chercheurs ont utilisé la radio-identification (RFID) afin de suivre 259 abeilles de 40 colonies sur 4 semaines. Les abeilles exposées aux néonicotinoïdes rapportaient moins de pollen à la ruche plus elles vieillissaient, alors que les abeilles non exposées rapportaient de plus en plus de pollen avec le temps, montrant ainsi une capacité d’apprentissage dans ses techniques pour butiner. Les ouvrières exposées aux néonicotinoïdes choisissaient aussi des fleurs différentes des abeilles non exposées.

Les résultats de cette étude montrent que ces pesticides ont une influence sur le choix de fleurs des ouvrières et interfèrent avec les capacités d’apprentissage des abeilles et leur capacité à se rappeler comment extraire du pollen des fleurs.

Pour lire l’article original publié dans Functional Ecology le 8 juillet 2014cliquez ici.

Auteur à contacter pour plus d’informations

Nigel Raine, Université Guelph, Ontario

Richard Gill, Imperial College London, Royaume-Uni