Coronavirus MERS : deuxième cas détecté aux États-Unis 

Liste d’experts disponibles, 14 mai 2014

 

Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies ont annoncé hier qu’une seconde personne vivant aux États-Unis souffrait du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Le diagnostic a été fait en Floride et survient plus d’une semaine après le premier cas recensé le 2 mai dernier en Indiana. Dans les deux cas, les personnes infectées sont arrivées aux États-Unis après un séjour en Arabie Saoudite.

Le MERS est causé par un coronavirus de la même famille que le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Ce nouveau coronavirus a été identifié pour la première fois il y a deux, mais le nombre de personnes atteintes a augmenté au cours des dernières semaines. Aux dernières nouvelles, 145 personnes seraient mortes du MERS cette année dont 118 en Arabie Saoudite. L’Agence de santé publique du Canada offre de l’information à jour sur le MERS sous la forme d’un avis de santé publique et d’une foire aux questions.

 

Voici une liste d’experts qui ont accepté de répondre aux questions des journalistes sur les conséquences de cette annonce.

 

Si vous avez besoin d’aide pour trouver un expert à ce sujet, appelez-nous au 514-887-8279 ou au 613-301-1187.

Pierre Talbot

Chaire de recherche du Canada en neuro-immunovirologie et Directeur du Laboratoire de neuroimmunovirologie au Centre INRS–Institut Armand-Frappier

Le professeur Talbot est un expert des coronavirus, une famille de virus qui infecte les voies respiratoires et qui peut causer le rhume tout comme le SRAS et le MERS. Il étudie comment les coronavirus pourraient provoquer des maladies touchant le système nerveux comme la sclérose en plaques. Il est aussi à la recherche de méthodes pour renforcer le système immunitaire.

Guy Boivin

Chaire de Recherche du Canada sur les virus en émergence et la résistance aux antiviraux, Université Laval

Le docteur Boivin est auteur ou coauteur de 160 publications scientifiques et de 206 présentations à divers congrès et symposiums internationaux. Son programme de recherche porte sur le diagnostic, la pathogénèse et le traitement des infections virales. Il étudie notamment les virus herpétiques et les virus respiratoires incluant ceux causant la grippe (dont la grippe aviaire). Il utilise des technologies de biologie cellulaire et moléculaire ainsi que différents modèles animaux pour développer des tests diagnostiques rapides, évaluer de nouvelles molécules antivirales et élucider les mécanismes de résistance aux agents antiviraux. Il a élaboré plusieurs études multicentriques pour évaluer l’impact clinique et épidémiologique de nouveaux virus respiratoires en émergence. Il collabore avec plusieurs groupes de recherche fondamentaux et cliniques de l’Université McGill et de Toronto ainsi qu’avec le Center for Disease Control (CDC) d’Atlanta.

 

Allison McGeer

Directrice du contrôle des infections, hôpital Mount Sinai, Toronto

La docteure McGeer est une épidémiologiste des maladies infectieuses qui étudie notamment la prévention des infections dans les hôpitaux, l’immunisation des adultes, l’influenza et la résistance aux antibiotiques. Elle a accordé de nombreuses entrevues à propos du SRAS et peut comparer la dernière épidémie et ce qui passe en ce moment avec le MERS.

(La docteure McGeer est en déplacement cette semaine et peut seulement être jointe par courriel mercredi et jeudi en après-midi)

 

Kamran Khan

Médecin spécialiste des maladies infectieuses, hôpital Saint-Michael, Toronto

Le docteur Khan est un médecin spécialiste des maladies infectieuses et fondateur du projet Bio.Diaspora, une étude multidisciplinaire sur la mobilité globale des populations par avion et comment cela peut faciliter la propagation des maladies infectieuses.

David Fisman

Division d’épidémiologie , École de santé publique Dalla Lana School, Université de Toronto

Le docteur Fisman est un épidémiologiste qui utilise des modèles informatiques pour analyser comment les maladies infectieuses, de la grippe au MERS, se propagent. À l’automne dernier, il a publié a un article d’analyse dans The Lancet Infectious Diseases sur les méthodes pour estimer la virulence du MERS à partir du nombre de cas connus de personnes malades.

Mazia Divangahi

Professeur de médecine et membre associé au département de microbiologie et d’immunologie, Université McGill

Le docteur Divangahi étude les réactions immunitaires du corps lorsqu’il est infecté par des maladies infectieuses, notamment l’influenza et la tuberculose. La réponse immunitaire de l’homme serait très similaire à celle provoquée par les coronavirus responsables du SRAS et du MERS.

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