Le professeur de l’Université d’Ottawa, Pascal Audet, installe une station sismique utilisée pour enregistrer des données afin de comprendre les séismes lents. (Crédit: Pascal Audet)

Le professeur de l’Université d’Ottawa, Pascal Audet, installe une station sismique utilisée pour enregistrer des données afin de comprendre les séismes lents. (Crédit: Pascal Audet)

Tous les 14 mois, un séisme lent survient sous l’île de Vancouver et dure entre 10 et 14 jours. Une nouvelle étude explique pourquoi certains de séismes lents se produisent plus souvent que d’autres.

Ces tremblements de terre surviennent dans des failles à 25 à 40 km sous terre et sont indétectables par les humains.  Dans cette nouvelle étude, les auteurs montrent que plus il y a de silice dans la croûte continentale, plus les séismes lents surviennent fréquemment. La silice laisse l’eau circuler plus facilement dans la croûte, ce qui lubrifie plus rapidement la faille et provoque des tremblements de terre plus souvent.

Bien que les séismes lents ne sont pas dangereux, il y a un risque un peu plus élevé qu’un tremblement de terre conventionnel se déclenche pendant un séisme lent.

Pour lire l’article original publié dans Nature le 18 juin 2014cliquez ici.

Auteur à contacter pour plus d’informations

Pascal Audet, Université d’Ottawa, Ontario