Carte de la contamination du plancher océanique autour du puits Mancondo où la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon opérait dans le golfe du Mexique. Les points indiquent les coraux affectés. En bas à droite se trouve la structure moléculaire de l’hopane (Image courtoisie de G. Burch Fisher.)

Carte de la contamination du plancher océanique autour du puits Mancondo où la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon opérait dans le golfe du Mexique. Les points indiquent les coraux affectés. En bas à droite se trouve la structure moléculaire de l’hopane (Image courtoisie de G. Burch Fisher.)

Après la catastrophe environnementale de Deepwater Horizon en 2010, les chercheurs ont perdu la trace de près de 2 millions de barils de pétrole sur les 5 millions qui avaient fui dans le golfe du Mexique.

Une nouvelle étude estime maintenant qu’une bonne partie de ces 2 millions de barils se sont déposés au fond du golfe à une profondeur de 1,5 km. Les auteurs ont prélevé des carottes de sédiments et ont regardé la concentration d’hopane, un biomarqueur du pétrole brut.

Leur analyse montre que suite au déversement, une partie du pétrole est restée suspendue en eaux profondes avant de se déposer sur le plancher océanique.

Pour lire l’article original publié dans PNAS le 27 octobre 2014cliquez ici.

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David Valentine, Université de Californie à Santa Barbara, É.-U.