Une expérience menée dans le bras de mer Saanich  montre comment l’oxygène dissous affecte l’activité des décomposeurs marins. (Crédit photo: communications universitaires de l’Université Simon Fraser Communications, via Flickr)

Une expérience menée dans le bras de mer Saanich montre comment l’oxygène dissous affecte l’activité des décomposeurs marins. (Crédit photo: communications universitaires de l’Université Simon Fraser Communications, via Flickr)

Une nouvelle étude montre comment la concentration d’oxygène dissous dans l’eau joue un rôle primordial dans la vitesse de décomposition des corps sous l’eau.

Cette étude pourrait servir aux enquêteurs qui doivent déterminer combien de temps un corps est resté sous l’eau. Des chercheurs ont mené cette étude en déposant trois carcasses de porcs à proximité du réseau sous-marin expérimental de Victoria (VENUS), un laboratoire sous-marin équipé de caméras et de senseurs capables d’enregistrer entre autres la concentration d’oxygène, la température, la pression, la salinité et la densité de l’eau chaque minute.

Deux des carcasses ont été dépecées par des charognards en moins d’un mois. La troisième a été déposée alors que la concentration d’oxygène était très faible ce qui a repoussé les décomposeurs pendant plusieurs mois.

Pour lire l’article original publié dans PLOS ONE le 20 octobre 2014cliquez ici.

Auteur à contacter pour plus d’informations

Gail Anderson, Université Simon Fraser, British Columbia

Lynne Bell, Université Simon Fraser, British Columbia