Un puits de forage dans le bassin Uintah en Utah. (Photo Credit: Scott Sandberg, NOAA)

Un puits de forage dans le bassin Uintah en Utah. (Photo Credit: Scott Sandberg, NOAA)

Une nouvelle étude décrit le mécanisme par lequel la pollution par l’ozone au sol atteint son maximum pendant l’hiver dans les régions de production du pétrole et de gaz naturel. La pollution hivernale par l’ozone est difficile à expliquer, car c’est normalement la lumière du soleil estival qui déclenche une série de réactions chimiques qui produisent de l’ozone au sol.

Les auteurs ont donc analysé les réactions chimiques qui surviennent dans l’atmosphère pendant l’hiver dans le nord-est de l’Utah où l’industrie pétrolière a connu une croissance important au cours des dernières années. Ils ont trouvé que les concentrations de composés organiques volatils (COV) atteignaient des concentrations assez élevées pour déclencher une série de réactions chimiques qui produisent de l’ozone, sans avoir recours au soleil.

L’industrie pétrolière est responsable de pratiquement tous les COV émis dans l’atmosphère (97%) dans cette région.

Pour lire l’article original publié dans Nature le 1 octobre 2014cliquez ici.

Auteur à contacter pour plus d’informations

Steven Brown, NOAA Earth System Research Laboratory, USA

Shao-Meng Li, Environment Canada, par l’intermédiaire Environment Canada